Toulousaine s’habituant avec peine aux grands froids lyonnais, j’ai eu l’occasion de chanter dans divers chœurs au rythme de mes pérégrinations étudiantes: à Nancy (où j’ai découvert le baroque et la renaissance), Dundee (c’est quoi comme note «A flat?»), Champagny-en-Vanoise (rien de tel que l’air des Alpes pour chanter du Scarlatti), Toulouse, Paris, Montpellier (et ses «tisanes» du lundi soir arrosées au cidre), et enfin Lyon, où j’ai rejoint le choeur Totus.
J’ai découvert le chant choral (je ne compte pas dans cette description les nombreuses années de pratique de chant salledebaintesque) lors de mes études d’ingénieur en passant par la Lorraine, et depuis, ce virus ne m’a jamais quittée.
Dormir, rêvasser, m’y faire; facile est la vie. Solfège, jamais je ne t’ai appris; labeur inutile sans doute au plaisir du chant, si mélodieux!
Je prends autant de plaisir à chanter du Byrd que du Nightwish, et vous aurez autant de chances de me croiser à un concert baroque qu’au Sylak (cherchez le t-shirt noir).
